Astuces

Mes outils pour écrire un roman


(mise à jour du 4 octobre 2019)

Salut, aujourd’hui, je te file tout ce que j’ai ramassé (sur les blogs, les vidéos et en librairie) quand j’ai eu l’audace de vouloir franchir le pas de l’écriture. Je suis allé au bout du projet avec mon livre Nouvelle Conscience, mon premier roman dont tu peux suivre toutes les étapes de création grâce à mon article Mon premier roman en 12 phases.

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Ce que tu trouvera dans cet article pour écrire ton livre

Eh oui, bon nombre d’entre nous ont un jour ou l’autre eu l’idée de se lancer dans l’écriture, bien souvent après avoir terminé de lire LE livre du siècle, j’ai nommé : « Le Monde des non-A » d’Alfred E. Van Vogt (ah bon pas vous ?!).
Le soucis, c’est qu’il faut plusieurs choses pour arriver à offrir son livre à ses amis (à moins qu’ils ne l’achètent, ce qui est mieux), plusieurs étapes pour être reconnu comme écrivain.

Comment devenir écrivain ?

Découvrez mes nouvelles : fantastique, science-fiction et fantasy

Alors, comment écrire son premier roman et enfin devenir écrivain ?

Dans un premier temps, il va falloir trouver ton rythme. 6h par jour ou 6h par semaine ? Uniquement le dimanche avant 5h du matin ? Tous les jours après 22h (ce serait plutôt moi ça) ? Ou alors t’isoler dans une grotte pendant 3 semaines.

Peut-être as-tu besoin de prendre rendez-vous avec toi-même pour écrire ? Ce qui compte alors c’est la régularité (comme pour la course à pied). Sinon, tu loupes une séance, puis deux et tu te réveilles un jour en te demandant où tu as bien pu ranger ce vieux fichier… aaaah comment s’appelait-il déjà ?

Alors que d’autres ont besoin de mettre le paquet pendant un temps et de laisser reposer avant de s’y remettre L’important pour eux, c’est l’immersion.

Alain Damasio par exemple, que j’ai eu la chance de rencontrer rapidement pendant qu’il me dédicaçait « Les furtifs » (rapidement, furtif ?!… ok laisse tomber), me disait qu’il souhaitait être baigné dans son univers. Il estime que dans son cas, c’est impossible d’écrire s’il doit travailler sur son roman par tranche horaire. Un petit peu tous les jours. Il préfère s’isoler 3 semaines d’un coup. Pour avancer par bonds.

L’important c’est chacun sa voie.

La préparation

En vérité je vous le dis… non, nous ne sommes pas égaux devant un clavier 🙂

En effet, certains ont besoin de structurer leurs pensées avant de se lancer : étude des personnages, des lieux, recherches historiques, chapitrage, etc. La légende veut qu’on les nomme « Architecte ». Au contraire, d’autres ont surtout besoin d’inscrire immédiatement ce que leur cerveau leur dicte, là, tout de suite. On les nomme « Jardinier ».
Personne à ce qu’il semble, n’a la science infuse en ce qui concerne les ébauches de roman, les premiers jets.

C’est chacun son rythme.

L’expérience d’auteurs reconnus

Tout d’abord, tu peux t’appuyer sur l’expérience de romanciers reconnus comme Bernard Werber (les Thanatonautes) ou Maxime Chattam (Prédateurs).
Le premier préconise d’utiliser tout ce qui peut être utile dans la vie de tous les jours, le second utilise un cahier pour développer chaque personnage, lieu (qu’il visite), etc.
A.E. Van Vogt (auteur de SF des années 40) préconisait de ne pas garder d’idées sous le coude, mais de mettre toutes celles que vous aviez, dans le roman en cours. D’autres idées viendraient pour le suivant.

Pour comprendre leur façon de travailler il vaut mieux les écouter, quand c’est possible.

Ateliers d’écritures, conférences et interviews

Dans cet atelier dirigé par Bernard Werber, ce dernier t’explique comment structurer ton récit, quels obstacles tu rencontrera et comment les éviter.

Brandon Sanderson (Coeur d’acier), explique sa vision de l’écrivain dans une interview donné au site Elbakin. Il en profite donner quelques conseils d’écritures ce qui est toujours intéressant pour progresser.

Je mettrais d’autres liens vers d’autres vidéos à la fin de cet article.

L’inspiration

L’inspiration c’est l’idée, le concept, le scénario, les personnages… bref vot’ truc à raconter. Ce n’est pas simple car on peut parfois être atteint du mythique syndrome de la page blanche (ou de l’écran blanc pour les modernistes). Afin de déclencher l’inspiration et se sortir du cycle infernal des nuits maculées sur feuilles livides (j’avais déjà utilisé « page blanche » avant), pioche donc dans ta vie quotidienne, dans l’actualité politique, scientifique, religieuse, culinaire, people, dans les mythes et légendes ou des les yeux de ta moitié.

Petit exemple de développement d’une histoire

Voici une de mes astuces pour développer l’idée de base d’une histoire.

D’abord j’écris le résumé :

Une serveuse de bar découvre qu’elle a servit à ses clients par accident, une boisson qui donne l’éternelle jeunesse et décide de les tuer pour rester la seule immortelle (Heeeeere we aaaaaare ! pardon :p ).

Bon une fois que l’idée est écrite, développe chaque sujet, personnages, lieux, situations, etc. :

  • Une serveuse (nom, prénom, taille, poids, caractère, qualités, défauts, etc.)
  • de bar (Bar à thème ? Situé où ? Qui est le patron ? Comment la serveuse a-t-elle été embauché ?)
  • découvre qu’elle a servit à ses clients par accident (Revoit-elle des clients au bout de dix ans qui n’ont pas changés ? )
  • une boisson qui donne l’éternelle jeunesse (D’où vient-elle ? Comment s’est-elle retrouvée dans ce bar ?)
  • et décide de les tuer pour rester la seule immortelle (Comment les retrouvent-elle ? Comment les tuent-elles s’ils sont immortels ? Que sont-ils devenus après avoir bu la boisson ?).

Voilà c’est parti… à toi la suite ! (fais moi signe si tu développes celle-là 😉 )

Tout ça, je l’écris quelque part afin de ne pas l’oublier pour l’avoir sous les yeux dès que j’en ai besoin.

Prends garde cependant car une fois ouvert le flot littéraire intarissable de ton imagination débridée, cette inspiration peut te mener sur des terrains que tu ne connais peut-être pas encore (tu n’y connais rien en informatique mais tu as une super idée sur un ordinateur tueur… laissez tomber c’est déjà pris).
Or il est important, y compris dans un ouvrage de science-fiction, de savoir de quoi on parle.

Il faut connaître la réalité pour mieux lui tordre le cou.

Oui la recherche est un moment crucial dans l’écriture. Tu tachera donc de te tourner vers des sources d’informations fiables si possible. Ton entourage pourquoi pas, mais aussi les bibliothèques municipales ou numériques :
Wikisource, la bibliothèque libre ;
ABU, la bibliothèque universelle ;
Europeana, les collections culturelles d’ Europe ;
Galica, la bibliothèque numérique.

Une fois que tes idées se bousculeront dans ta tête, il serait sans doute judicieux de les organiser.
Là je te conseillerai de t’orienter vers les cartes heuristiques ou mind mapping en anglais. En gros : une idée égale une bulle. Tu déplaces et regroupes ses bulles en fonction des liens qui existent entre elles et ton histoire se construira quasiment toute seule.
Tu peux voir ce que donne une carte de ce type sur l’image (de mon cru) ci-contre, plaçant les éléments d’un début d’idée.

En savoir plus : Comment organiser ses histoires ?

Bien sûr il est possible de faire ce travail à la main sur un carnet ou sur un mur avec des papier autocollant (on dit post-it mais ça m’emmerdait d’utiliser la marque… ah merde, du coup je l’ai dit), mais on peut aussi vouloir bénéficier de la souplesse de l’outil informatique (essai donc d’annuler ta dernière bulle sur le carnet sans laisser de traces).

Les outils standalone
(qui s’installe)
Freemind ;
xmind.

Les outils web based
(sur internet)
trello (celui que j’utilise pour mes écrits)
Bubbl.us ;
Wise Mapping.

Les applications smartphone (6)
Simplemind Free (Android) – Pour moi, le plus intuitif ;
MindJet Map (Android).

Ecrire un livre, le témoignage de Samantha Bailly, écrivain.

Le matériel

Bien sûr le papier et le crayon sont suffisant pour rédiger ton ouvrage, et c’est d’ailleurs un excellent moyen pour noter ses idées quand on ne dispose pas de l’outil informatique. Cependant, je pense qu’à notre époque, même si on a pas d’ordinateur à portée de la main, il y a des espaces un peu partout ou des ordinateurs sont à disposition du public. L’ordinateur qu’il soit muni d’une pomme, d’une fenêtre ou d’un pingouin et ce quelque soit sa puissance, te permettra de gérer tes écrits de façon simple tout en te donnant accès à des correcteurs orthographiques lors de tes moments de doute « Pivotiens » (digne d’une dictée de Bernard Pivot).

Il est à noter également que les moyens techniques actuels par le biais des smartphones et autres tablettes te donne les moyens de ne pas laisser s’enfuir la moindre petite idée créatrice. Utilise par exemple l’enregistreur vocal ou le bloc mémo.

Quels sont les outils utiles à un écrivain ? Je te propose une réponse en 5 points (1) :

  • Un outil de recherche sur votre ordinateur comme Copernic ;
  • Une encyclopédie en ligne comme ce moteur qui en regroupe quelques-unes ;
  • Une imprimante pour se relire (laser c’est bien, une boite à copie c’est plus écolo et une liseuse ou une tablette c’est le top) ;
  • Un espace de stockage externe (disque dur ou cloud… en ligne quoi) ;
  • Un moyen de prise de note rapide (smartphone, carnet de note, etc.).

Pour peu que tumanques de courage ou de membres (sans rire, pourquoi pas) pour tenir un crayon ou pianoter sur un clavier, il existe des moyens afin d’aider à la prise de note par la voix. Eh oui transformer ta douce voix en écrits est possible :

Reconnaissance vocale (pour écrire)
CMU Sphynx
Dragon Naturally Speaking (€)
Speechware (€)
Tazti (€)
WordQ + SpeaQ3 (€)

Synthèse vocale (pour relire)
Balabolka (+ les voix françaises)
nvda project
Speak Up

(€) = payant

Quelle méthode utiliser pour écrire ?

Une fois que tu as réunit tes esprits pour imaginer ton histoire, par quoi commencer ?
Pour savoir par quel bout prendre ton premier ouvrage, fais-toi aider. Il existe plusieurs ouvrages qui t’aiguilleront et te permettront de poser les fondations de ton roman.

  • Quelles sont les divers types d’histoires ;
  • Créer un personnage profond et/ou attachant ;
  • Structurer son histoire ;
  • Gérer l’émotion et les scènes d’action ;
  • etc.

De tous les ouvrages présents dans la catégorie « Je suis un nouvel écrivain et je veux progresser », voici ceux que je me suis acheté, les deux premiers étant ceux que l’on conseille souvent aux débutants les yeux fermés :

Dans cette liste il y a des ouvrages sur les scénarii et tu vas me dire que tu ne veux pas écrire un film mais un roman. Dans les nombreuses conférences que j’ai écouté/vu, plusieurs intervenants soulignent le fait qu’un film et un roman ont de nombreux points communs et que les ouvrages sur les deux sujets sont intéressants pour qui souhaite écrire. En fait, que se soit des films, des romans ou même des BD.

Personnellement j’attends avec impatience la réédition du livre d’Orson Scott Card sur les personnages (en octobre chez Bragelonne). Je crois bien que je aussi vais me payer le livre de Stephen King « Mémoires d’un métier« .
J’en salive d’avance.

C’est fait 😀

Tout n’est cependant pas dans les livres et il te faudra une bonne dose de motivation pour avancer dans tes projets.

10 conseils pour écrire un roman

Mais je vois que tu as du mal à te lancer quand même. Qu’à cela ne tienne, voici 10 conseils pour écrire un roman (2) :

  • Éprouvez votre motivation : avez-vous envie d’écrire ou juste de prétendre être écrivain ? ;
  • Restez modeste : ne cherchez pas la révolution de l’écriture dès le premier roman ;
  • Instaurez une routine de travail : il ne suffit pas de vouloir écrire un roman : il faut l’écrire. Pour cela plongez-vous dans la routine de l’écrivain ;
  • Ne versez jamais dans l’ennui : si vous vous ennuyez vous-même à écrire et à raconter, changez de loisir ;
  • Fichez vos personnages : dressez une petite fiche avec le nom, prénom, les origines sociales, le caractère, profession, goûts, dégoûts, description physique de vos personnages ;
  • Collez au thème : restez dans al thématique de votre histoire, et si vous participez à un concours, ne soyez pas HS ;
  • Ne recherchez pas l’originalité à tout prix ;
  • Écrivez à propos de ce que vous aimez : pas la peine d’être un expert, mais documentez-vous sérieusement ;
  • Faîtes un plan : une des méthodes consiste dans le découpage de votre futur roman en chapitres décrits à la façon de scènes de théâtre ;
  • Ne demandez pas l’avis de vos proches : ils vont vous mentir pour vous encourager, mais ce n’est pas une bonne idée.

Les formations en ligne

Même si internet est une réserve inépuisable d’inspiration et de conférences multiples sur le sujet (je t’en ai d’ailleurs déjà mis un paquet ici… merci qui ?), tu pourrais souhaiter un accompagnement plus personnalisé.

Des auteur.e.s ont décidé de créer des vidéos pour t’aider sur certains sujets ainsi que des formations (attention à ne pas payer n’importe quoi non plus 😉 ) :
Samantha Bailly et sa chaîne Youtube ;

Rebecca Monnery et sa chaîne Youtube ;

Le style

Sur ce point, j’ai dû regarder une bonne vingtaine de conférences, podcast et autres interview et à chaque fois le constat est le suivant : il n’y a pas de méthode pour développer le style.

C’est surtout une question de talent travail.

Une bonne connaissance de la langue française est requise… si tu souhaites écrire en français. Autrement de bonnes connaissances en suédois seront pour toi incontournables si tu veux écrire des notices de meubles.

Ah oui sinon le talent, c’est quoi ? C’est un « truc » qui fait de tes écrits une drogue pour le cerveau des autres. Une façon d’écrire qui fera sauter les repas à tes lecteurs ou qui les obligera à acheter des protections urinaires.
Cela dit, si on a pas de talent mais que l’histoire intéresse 4 ou 5 potes, ça doit pouvoir passer, le Goncourt a été créé pour çà 🙂

Style d'écriture

Le style cela dit se travaille quand même, se développe grâce à des règles, que l’on pourra transgresser par la suite… avec style :

Fouille également sur les portails de Wikipedia, très complets n’en déplaisent aux aficionados du Petit Larousse :

Ecrire c’est aussi respecter la langue Française, que cela soit dans la bonne pratique de l’orthogram (mon néologisme perso pour regrouper l’orthographe et la grammaire), la ponctuation ou l’utilisation des règles typographiques (dont la ponctuation fait partie d’ailleurs) :

La relecture

Dans le terme « relecture », j’englobe plusieurs choses.
Tout d’abord nous ne sommes pas égaux devant maître Capello, dieu du verbiage francophone s’il en est (paix à son âme). Il faut donc être sûr que l’orthographe et la grammaire (l’orthogram donc) ne feront pas faire demi-tour à tes fans. Bien sûr il est toujours possible de proposer la tâche à des ami.e.s (6 ou 7 pour être sûr de ne rien laissez passer) et tu les en remerciera chaudement de ma part. Sois certains de ne donner ton ouvrage qu’à des lecteurs qui auront le temps de te lire ET de te donner un avis pertinent sur ta structure, tes personnages, la cohérence de ton histoire , etc.

Une fois que ces lecteurs te font leur retour, le plus difficile c’est évidemment d’accepter la critique. Oui ton personnage, à ce moment là, fait un truc un peu con. Si tu veux accrocher tes futurs lecteurs, peut-être qu’il faudra revoir telle ou telle action de sa part.

Pour mon premier roman, les 6 ou 7 bêta-lecteurs qui avaient accepté de relire mon travail on tous fait un travail remarquable. Ils m’ont permis de mettre le doigt sur des incohérences et même parfois de m’aider à pousser le bouchon un peu plus loin que prévu.

J’ai trouvé plusieurs sites capable de t’aider à le relecture :

  • Scribay : une plateforme d’auteur qui te permet de publier tes oeuvres et, si les lecteurs s’en sentent le courage, de corriger tes textes. L’interface est taillée pour ça.
  • www.avantdepublier.com. Des lecteurs sont déjà inscrits et attendent ton oeuvre. Ce site permet à l’auteur de gagner de l’argent tout en se faisant évaluer. Le monde à l’envers ! (attention cependant car c’est un service payant. Pas cher mais payant).
  • Wattpad : c’est une plateforme d’auteurs plus jeune et les corrections ne sont pas la priorité. Cependant, tu bénéficies d’un vivier de lecteur impressionnant. Reste à faire ta promo.

Sinon il te reste les réseaux sociaux dédiés (je pense notamment à certains groupes facebook) et leurs membres qui accepteront certainement de te donner un peu de leur temps.

La couverture

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Ceci n’est pas un livre ^_^

La couverture, n’en déplaise aux puristes est la carrosserie de ta toute nouvelle voiture. Si la couverture n’est pas attrayante, ton ouvrage se vendra moins bien… c’est pas juste mais c’est comme ça.

Tu as donc 2 choix :

  • tu es ou tu as des ami(e)s graphistes ou photographes et tu auras la couverture de tes rêves ;
  • tu es… une quiche et tu n’auras pas d’image. Bon j’exagère, il y a toujours moyen d’avoir une belle image gratuite qui donne une bonne idée de ton histoire, mais si rien ne te convenait tu pourrais toujours te rabattre sur une couverture simple de type Goncourt. C’est passe-partout et ça mange pas de pain.

En savoir plus : Comment réaliser la couverture de son roman ?

bookcoverarchive.com ;
recherche sur Google images avec les mots clés couverture de livres ;
Blue Vertigo.

Le temps

On doit pouvoir se dégager du temps pour écrire c’est une vraie condition. Mais le temps on en a tous plus ou moins. Tout est question de priorité.
On peut à la rigueur écrire dans les transports en commun, surtout si on fait Rambouillet > Paris > Rambouillet en TER, ou en voiture suivant qu’on est bloqué dans les embouteillages par palier de 10 mn (mais c’est pas recommandé).

Je ne sais pas, en fait, comment gérer ce temps d’écriture pour la simple et bonne raison que j’ai moi aussi du mal à gérer la procrastination mon addiction aux réseaux sociaux et autres séries tv.

La diffusion

Rayonnage de livres

Là ou on pourrait trouver l’obstacle infranchissable… en fait non.

Vouloir être publier et vouloir être connu sont deux choses différentes. Ici, je te donne quelques clés pour être publié mais être connu c’est ton problème d’artiste talentueux qui devra acheter une paire de lunettes noires pour sortir le chien.

De nos jours donc, il n’est plus obligatoire de passer par un éditeur, soucieux de rentabiliser un investissement. Internet permet de s’affranchir de cette étape et de s’auto-publier sans débourser le moindre kopec (et pour cause, en France c’est l’euro la monnaie, enfin jusqu’à ce que… bref c’est pas le sujet)

Le principe des sites qui permettent l’auto édition est de te laisser construire ton ouvrage de A à Z :
– l’idée ;
– la rédaction ;
– la réalisation de la maquette du livre ;
… et de mettre ensuite à ta disposition les moyens techniques permettant de diffuser ton roman, de la mettre en vente directement. Tu ne paiera aucun frais d’inscription et n’auras nul besoin d’acheter un stock de livres difficile à vendre. La rétribution du site se faisant sur chacune des ventes qui sera effectuée.

Les sites permettant l’auto publication sont par exemple :

Thierry Crouzet rédige un « petit » comparatif intéressant entre certaines de ces plateformes d’auto-publication : Auto publication, arnaques.

On pourra également tenter d’être sponsorisé par des lecteurs (nous ne sommes plus là dans la relecture mais dans le plébiscite) en passant par des sites comme My Major Company Books. Une fois la somme minimum fixée atteinte tu es publié.

Facebook, encore lui, peut aussi t’aider grâce à des groupes comme Les petites maisons d’éditions qui mettent en relation les auteurs et certaines maisons d’édition.

Les prix littéraires

Etre publier c’est une chose, mais être connu en est une autre, c’est ce que je disais plus haut. Ok mais comment augmenter ta renommée ?
En participant à des concours de nouvelles et des prix littéraires :
www.prix-litteraires.net
Prix littéraires
Concours littéraires

Pour une liste des concours de nouvelles c’est plus compliqué, je t’encourage à te rapprocher de ta commune. Certains prix sont organisés pour les étudiants comme le concours du CNOUS par exemple :
www.cnous.fr

Pour terminer sur l’augmentation de la renommée on pourra également « laisser traîner » quelques ouvrages dans le métro, ou dans une administration, pourquoi pas dans les bacs des libraires (ça s’appelle du dépôt sauvage je crois).

Nanowrimo : concours contre soi-même

Pour certains écrivains qui aiment se jeter à corps perdu dans l’aventure du livre (je recommanderai quand même de savoir au moins comment doit se terminer l’histoire), je propose un exercice auquel je m’adonne depuis l’année dernière, j’ai nommé le Nanowrimo (National Novel Writing Month). C’est un challenge d’écriture personnel (pas un concours, tu n’es que face à toi-même) qui consiste à écrire un roman de 50.000 mots en 30 jours, du 1er au 30 novembre.
50k mots, c’est l’équivalent de bouquin comme le cycle de Tshaï de Jack Vance (en 4 tomes certes mais d’environ 200 pages chacun) ou de Motel 007, de Ian Fleming (un James Bond). Un mois ça peut paraître court, mais c’est le temps qu’il a fallu à Anne Rice pour écrire la version finale d’Entretien avec un vampire… c’est vous dire si c’est jouable 🙂

En savoir plus : Nanowrimo, challenge d’écrivain

Bradbury Challenge : 1 an, 52 nouvelles

Ray Bradbury, auteur de Fahrenheit 451 et Chroniques martiennes, donnait en 2001 au cours d’un symposium une astuce pour les écrivains débutants : écrire une nouvelle par semaine pendant un an. A ce rythme d’après lui, il est impossible que tu ne produisies que de mauvaises nouvelles. Non seulement tu vas progresser, mais en plus, tu vas sortir quelques merveilles… normalement ^_^

Inutile d’attendre qu’on te prenne par la main, tu pourras démarrer ton Bradbury Challenge dès aujourd’hui.

Pour ceux-là mais aussi pour les autres écrivains, je te propose quelques outils (mais pas vraiment de méthodes, je n’en ai pas la prétention), afin de développer ton envie d’écrire et pour t’aider à rester motivé.

Ca gagne combien un écrivain ?

Ah oui, on peut aussi aborder cette problématique car un écrivain doit manger, payer son loyer, et soutenir sa famille… parfois. Il se trouve que c’est totalement variable.

  • Est-ce ton premier écrit ?
  • Ton nom est-il connu ?
  • Ton dernier roman s’est-il bien vendu ?
  • Tes romans font-ils polémiques ?
  • Quel éditeur as-tu choisi ?
  • Cet éditeur est-il connu ?
  • Cet éditeur a-t-il fait ta promo convenablement ?

Toutes ces questions feront donc varier ta rémunération d’écrivain.

En 2010, l’Express (3) nous faisait part de l’expérience de Marie Billetdoux qui pour un ouvrage de 1997 avait reçu une avance de 325.000 Fr (environ 50.000 Eur), mais que l’année précédente elle n’avait touché moins de 9.000 Fr (environ 1.300 Eur).

En France (à cette époque… et il y a peu de chance pour que ça ai changé), le contrat-type prévoit que l’auteur touche 8 % de droits jusqu’à 10.000 exemplaires vendus, 10 % entre 10.001 et 20.000, 12 % au-delà. Il existe des variantes, avec des répartitions 10/12/14 ou des seuils fixés à 5.000 et 10.000 exemplaires. Cela représente donc, pour un livre vendu 20 euros, entre 1,60 et 2,40 euros par exemplaire pour l’auteur.

Mais combien d’exemplaires pouvez-vous espérer vendre, VOUS ?
Stoni (4) écrivain/blogueur avance quelques chiffres :
– 50 % de chances de vendre moins de 300 exemplaires,
– 90 % de chances de vendre moins de 1 000 exemplaires,
– 1 % de chances de vendre plus de 2 000 exemplaires (un jour je serais de ceux-là 🙂 ).

Si cela peut te consoler, même les stars peuvent avoir des difficultés à vendre. Voici quelques flops de l’année 2011 listé par les éditions Humanis (5) :

  • Luc Chatel & Jean-Pierre Chevènement, « Le Monde qu’on leur prépare », 931 ventes ;
  • Noël Mamère, « La Malédiction des justes », 362 ventes ;
  • Christine Boutin & René Frydman, « Les Nouvelles Familles », 261 ventes.

Bernard Lahire, professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon et auteur de « La Condition littéraire. La double vie des écrivains » nous explique la réalité de l’écrivain dans cette vidéo.

Sites en vrac utilisés pour mes recherches

Site à découvrir sur le même thème (liste que j’étofferai au fur et à mesure)
A propos d’écriture

Sources

1 – 10 conseils pour écrire un roman
2 – La boite à outils de l’écrivain
3 – Combien gagne un écrivain
4 – Parlons fric (ou : combien gagne un auteur ? Sur quel tirage ? etc.)
5 – Combien d’exemplaires pouvez-vous espérer vendre ?
6 – Les 10 meilleurs applications Androïd de Mindmapping
Crédit photo : Anthony Rojo

5 réflexions au sujet de “Mes outils pour écrire un roman”

    1. C’est exactement ça. J’avoue que « faire lire » est un grand plaisir autant qu’une vraie souffrance : plaira/plaira pas. Une vraie tension nerveuse, en tout cas pour le moment. Peut-être qu’un jour nous serons blasés 😉

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